Christian Vanhenten
30 janvier 2011

Eloge de la gentillesse

Je découvre ce jour le blog intitulé “Eloge de la gentillesse“, voilà une initiative qui s’accorde tellement bien avec l’esprit AïkiCom que je ne pouvais manquer d’y faire référence même si je ne l’ai pas encore parcouru en entier. On y trouve des infos sur le livre éponyme écrit par Emmanuel Jaffelin, l’auteur du blog. Lisez l’article paru dans le journal “Le Monde” à propos de la gentillesse. on y rencontre la coïnicidence de cette gentillesse, “cette capacité d’abaisser son moi pour s’autoriser une brève allégeance” qui est source de plaisir parce qu’il nous permet de “faire l’expérience du détachement de soi et d’y repérer un nouveau pouvoir”. En assimilant la gentille à une forme de “nouvelle chevalerie” Jaffelin vient à la rencontre de la martialité du guerrier de bienveillance que cherche à développer en nous l’AïkiCom Quatrième de couverture du livre d’Emmanuel Jaffelin:

Méprisée par l’élite et les intellectuels, la gentillesse est aujourd’hui reléguée au rang des petites vertus. Son histoire est celle d’un discrédit : née dans la noblesse romaine, dénigrée dans le christianisme, réhabilitée à la Renaissance, elle s’étiole comme une fleur fanée dans la démocratie marchande. Emmanuel Jaffelin démonte les rouages de cette histoire contrariée et montre que la gentillesse est une vertu postmoderne. Entre sagesse et sainteté, elle offre aux hommes une morale praticable au quotidien et fondatrice d’un nouveau rapport à l’autre. Vertu caressante, véritable libido voluptatis, la gentillesse forge une morale pour notre temps, une morale à portée de main dont les petits gestes peuvent déployer de grands effets et préfigurer l’avènement d’un nouveau gentilhomme.